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 Les histoires de Chivas

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Chivas-Regal
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Chivas-Regal


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MessageSujet: Les histoires de Chivas   Les histoires de Chivas Icon_minitimeDim 14 Jan - 4:32

Chivas Regal... je ne sais même pas d'où me vient mon nom...

J'ai à peine connu mon père... Valeureux Bontarien qui jamais n'a failli au combat, jamais laissé un allié derrière lui et jamais fêté une victoire autrement qu'à la Taverne de la Tabasse...

10 jouets en forme d'épée... Voila ce qu'il avait laissé a ma mère ce maudit jour du 7 javian de l'an 620. Il disait a ma mère qu' "un jour, notre fils en aura grand besoin. Ces épées seront sa Gloire, son Coeur, sa Puissance et le Respect que les autres lui voueront".
Puis il partit, et jamais il ne reviendra.
j'avais alors a peine 6 mois en ce jour venteux et pluvieux.

Une, puis deux, puis dix et enfin dix-huit années passèrent, et j'étais devenu un jeune homme. J'avais accumulé les petits boulots pour aider ma pauvre mère depuis que mon frère avait quitté la maison. Il avait quitté Amakna pour s'installer en ermite sur l'île de Moon pour y étudier le langage Kanniboule. J'étais passé a peu près par tous les jobs : du Garçon de café au jardinier d'Erty Trapchett, en passant par l'aide à la forge des armes et le transporteur de bois.

Puis, j'avais découvert l'art de forger les dagues. Parfois, en livrant le bois, je prenais le temps de regarder ces lames rougies par la chaleur, que l'homme, un disciple du Dieu Sacrieur de bonne carrure, frappait d'un fin mais visiblement lourd marteau de forgemage, que j'avais tout de suite reconnu grace à ces éclairs. Chaque jour, l'homme était la, et il travaillait, et à chaque livraison, je prenais le temps de l'observer, quand un beau jour il posa son regard vers moi, après avoir vendu une lame. Il me sourit, me fit un clin d'oeil et se retourna quasi aussitôt pour reprendre son travail passionnément. Cet homme était une force de la nature de première vue, mais son corps semblait contenir un coeur d'or.

Je me rappellerais toujours de cette chaude journée d'été. Après être revenu au dépôt de bois, quand Agrid Shakoku, mon employeur, tentait de contenir la surexcitation qui régnait... Que se passait il? Les Trools auraient agressé nos bucherons de Litneg? les bambous auraient-ils écrasé nos coupeurs de pandala? je me contentais de ramener ma brouette au hangar et me rafraichissait à ma gourde...
"ARRETEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ!"
Agrid hurla, l'agitation retomba aussi net, et il respira un bon coup. Je m'étais arrêté net de boire et le regardais fixement. Deux mètres sur deux de muscles qui hurlent, ca ferait pleurer le Dark Vlad... il me regardait, et me tendit un papier. Je le lis :

" De : Jeumahage le Fort à Agrid Shakoku.
Mon Cher Agrid,
les temps sont durs dans le monde de la forgemagie... les prix sont au plus haut et je me dois de te demander la faveur que tu m'as accordée il y a quelque temps : je voudrais que tu me livres 150 bois de bambouto sacré dans les plus brefs délais (mes yeux se rivèrent sur se chiffre improbable : non je ne rêvais pas, j'avais bien lu ...) je sais que ma demande est très difficile a honorer, mais j'en ai un besoin des plus urgent. Reçois mes hommages les plus distingués."

je relevais doucement les yeux vers mon patron... Il me regarda d'un air sévère, puis se mit à faire les cent pas. Je le regardais fixement, et lui se grattait le menton en faisant des allers retours à une allure frénétique. Il s'arrêta net, et fit un grand geste du bras :
"Au diable SoGreen! les bambous iront à Jeumahage ou seront brulés! (son visage devint rayonnant, il me regarda en souriant) petit, tu livreras les bambous dès ce soir, et tes honoraires seront doublés!"
Je souris jusqu'aux oreilles, et courus a ma bérouette. Prêt a être chargé, je me présentais devant Agrid, qui me regardait sourire sans forcer.
Il éclata de rire en chargeant les bois dans ma brouette. "Livres lui ca sans tarder, tu auras en prime tous ses honneurs"
"Euh, Monsieur, objectais-je, je le trouve ou le client? (il ria de plus belle)
- a l'atelier des forgemages !"
Je courus alors vers le zaap. Après avoir solidement noué les bois sur la brouette, je m'avançais vers le liquide étrange qui formait cette porte magique et j'annonçais :
"Bonta la Grande!"

Je n'aime pas cette sensation, à la fois de froid et d'humidité, mais aussi d'étreinte et d'étouffement...

Je venais de poser le pied sur le pavé Bontarien. A 12 heures passées, Bonta était une ville grouillante. J'avais eu de la chance d'avoir à livrer à cette heure tactique. Par contre, les Tavernes étaient pleines à craquer, et Bubu, le patron du Quart-Not n'arrêtait pas de courir. Je lui lançais un bonjour hâtif tandis que je courais vers l'atelier des forgemages. Arrivé là-bas, j'y trouvais l'homme, assis sur une enclume, sirotant un lait de coco de Moon en tenant dans sa main libre un sandwich aux pétales de blop / jambon de bouftou / emmental. Visiblement, il ne s'attendait pas à ma visite, et alors que je le regardais depuis quelques secondes qui me paraissaient déjà des heures, il me lança
"Où tu cours comme ca gamin?
- Mon patron Agrid Shakoku m'a chargé de livrer ce bois à un forgemage ici même...
(son visage sali par la fumée s'éclaircit soudain, il se leva, étonné, et vint vers moi)
- Waou! Merci petit! T'en as encore beaucoup comme ca?
- Euh... je crois qu'Agrid a envoyé des coupeurs à Pandala pour récupérer ce qu'il manque M'sieur...
- Parfait (dit-il d'un ton... comment dire... satisfait? :p) tu prends pas de pause déjeuner?
- Non M'sieur, on m'a promis des kamas supplémentaires pour vous livrer
- (Il s'esclaffa) bon courage, je t'attends ici.
Et il reprit son travail.

J'avais repris mon souffle, et me préparais à ces longs voyages...

Enchainant les allers-retours, je m'imaginais déjà roulant sur les kamas, achetant un Tifoux à ma mère pour son anniversaire et me payant de nouvelles chaussures Riz-Bock.

Ne prêtant même pas attention à la route, je fis renversé par un sanglier mécontent. Il me projeta a quelques mètres. Heureusement, la brouette de bois était solidement nouée.
Mais le sanglier s'apprêtait à charger, je le vis gratter de la patte devant moi. C'est alors qu'une Iopette surgit, armée d'une pioche qu'elle jeta au sol pour tirer son épée du puissant chevalier de sa poche
" Dégages gros tas de poil! On touche pas aux nains qui poussent des brouettes! J'vais te couper en 4 et t'accrocher par les tripes à un arbre si tu t'approches!"
Mais le sanglier, dont le Q.I était (et c'est un signe de la normalité de mon histoire) bien inférieur encore au zéro de celui d'une huitre d'Argh Ka Chong, se lança tête la première dans la Iopette que je voyais déjà tatouée d'empreintes de pattes et agonisante...
Que nenni! Elle se rua sur la bête qui allait entamer son attaque , quand la jeune demoiselle lança un coup d'épée dans le vide qui projeta l'animal en arrière. Et dans un geste parachevant, elle fendit l'air une nouvelle fois de son épée pour la planter dans le corps chancelant; un cri déchira le calme de la forêt d'Amakna... La bête était achevée.

La jeune personne ramassa alors des branches sèches sur le sol, et lança un coup d'épée qui enflamma le tas qu'elle avait formé. elle coupa un morceau de la carcasse encore animée de spasmes et l'embrocha sur son épée, avant de s'assoir dos à moi et de faire chauffer son met. J'étais resté bouche bée, assis par terre.
Je me relevais, me dépoussiérais et relevais ma brouette. Je m'approchais alors de ma sauveuse :
"Euh.. Merci beaucoup...
- Boah, j'ten ai même pas proposé, t'as ta baguette? (j'étais surpris par ses propos... une baguette??)
- Euh, pour quoi faire? C'quoi une baguette?
- Oulah, les énis c'est pas sensé être con, t'es bien le premier nain bênet que j'croise.
- Tu m'aides pas beaucoup la...
- Vu ta taille, t'es un Eni ou un Xelor... Or, les Xélors trouvent "stylé" de se mettre des bandelettes ridicules autour du visage... Mais j'vois ta tête nue, et j'pense donc que t'es un eni, pas vrai?
J'étais choqué... Je me pensais être la personne la plus normale du monde. Jamais cela ne m'avait parcouru l'idée d'être un de ces aventuriers privilégiés, dotés de pouvoirs uniques...
- Je... J'en sais rien, j'ai jamais pu penser que...
- Bah, c'pas grave! Tout le monde se découvre un jour. T'as jamais remarqué que tu adorais les plantes et que tu étais un altruiste né?
...
Silence pesant
...
- Tu m'étonnes beaucoup... Tu es bien un disciple de Iop? On dit que vous êtes pourtant des crétins musclés...
Elle se releva d'un bond
- UNE FOIS DANS TA VIE TU ME DIS CA MISÉRABLE MOUCHERON OU TU FINIRAS EN PATEE POUR MULOU!!!
Elle avait beau porter une tenue vert pomme et un chapeau pointu, elle savait donner de la voix et m'effrayait.
- Oh ca va tu m'as traité de crétin aussi!
Elle calma d'un coup sa colère, pencha sa tête sur le côté en me regardant pour réfléchir
- Tiens, pas idiot le nini."
Puis elle se rassit pour déguster son steak, comme si de rien n'était. Elle me lança :
"T'as faim?
- Non merci, j'ai du travail... Je dois livrer une grosse commande de bois à Bonta... Comment t'appelles tu?
- Tiflo, et toi?
- Chivas Regal. Merci de m'avoir aidé, j'espère qu'on se recroisera...
- Oh, surement que oui.
Et elle se replongea dans sa bouf... Euh, dégustation.

Troublé par ce que j'avais entendu, je continuais mon chemin, forçant l'allure, sachant que j'avais accumulé un certain retard.

La dernière brouette ficelée, je me rendais à ma destination Bontarienne.
Jeumahage m'y attendait, assis sur un banc en dehors de son atelier. Il y avait posé un sandwich emballé au pain complet, deux bières de la Tabasse et une sucette tofu.
"Je t'ai trouvé un peu long, dit-il alors que je m'approchais.
- Pardon Monsieur, j'ai... (Il me coupa la parole)
- Ecoutes gamin, t'as été le livreur le plus rapide que j'aie jamais vu de ma carrière, parole de Jeumahage! (Il m'avait gêné, aussi je rougis et détournais le regard)
- Merci M'sieur...
- Allez, assieds toi, on trinque et tu manges un bout
Je souris, m'asseyais et saisit mon bock. La discussion était lancée, il me questionna sur mon âge, mon origine, ma vie... Puis on parla de lui :
"Dites moi M'sieur, vous êtes un de ces aventuriers dotés de pouvoirs et qui nous protègent tous les jours?
- Effectivement oui. Je suis placé sous la tutelle de Sacrieur.
- On m'a fait comprendre tout à l'heure que je pouvais être un disciple d'Eniripsa... Comment en être sûr?
- Alors la petit, on va aller voir un vieil ami de Bonta (mon visage s'éclaircit tandis que je croquais mon saumon-crème fraiche...) mais avant, j'vais te faire un petit cadeau.

Curieux, je le suivis a l'intérieur de son atelier. Il prit quelques bois, fit fondre quelques minerais, mais je n'en vis pas plus, son imposante carrure me cachait la vue.

Lorsqu'il se retourna vers moi, il tenait dans sa main une petite lame à manche vert.
"Tu seras moins raisonnable et un peu affaibli en tenant cette dague, mais elle est parfaite si tu es vraiment un jeune Eniripsa"
Il portait son regard sur la garde de l'arme en me la tenant. Lorsque je la pris, un symbole sembla s'embraser à l'endroit surveillé, et il semblait rester lumineux comme la braise.
"Viens, on va aller voir une amie...
- Euh.. quelle est cette arme? Et comment se nomme votre amie?
- C'est un Rasoir Infernal, ca inflige de terribles dégâts feu pour une personne de ton genre... Mais j'ai besoin de m'assurer de quelque chose. Allons, en route, nous allons voir Elya Wood..."

J'emboitais son pas...
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